Equip Auto : une semaine de conférences placées sous le signe de la technologie

Clap de fin sur la Tech Academy du salon EQUIP AUTO. Je pose ici avec Thierry Parayre (FIEV) et Romain Stutzmann (France Auto Tech), mais il faut ajouter aussi Frédéric Martin de la FIEV et Frédéric Charon de la SIA dans la liste de ceux qui ont planché sur le programme. 

Avec eux, j'ai collaboré sur 9 confs de haut vol en lien avec la technologie automobile (vitrage intelligent, impact des aides à la conduite sur la coopération, coopération entre amont et aval, la révolution du software defined vehicle, le véhicule connecté et la cybersécurité, la réparation des batteries). 

En plus, j'ai de mon côté monté 3 autres sessions sur les énergies (mix énergétique, hydrogène et bornes de recharge) à la demande du salon.

Merci aux 50 participants de ce programme 4 étoiles. Et surtout un grand merci à Aurélie Jouve, Philippe Baudin, Amélie Huvelin pour leur confiance.

Pendant le salon, j'ai remis un prix (je faisais parti du jury des Grands Prix de l'innovation). Il s'agissait en l'occurrence du lauréat dans la catégorie 1ère monte avec le système d'injection pour moteur à hydrogène de Phinia (ex-Borgwarner). Et j'ai fini la semaine comme membre d'un autre jury, celui d'un Hackaton. 

Mon Job était d'écouter les pitchs d'étudiants et de développeurs qui avaient planché sur des solutions en lien avec la mobilité connectée et durable. On devait trancher entre 20 propositions, le salon ayant reçu en tout une centaine de dossiers.

Les trois meilleures que j'avais repérées ont gagné : un système qui rend les vitres opaques (Eclipse) grâce à des cristaux liquides quand la voiture est à l'arrêt, un concept de bus (NextRide) associant panneaux solaires et recharge par induction avec une batterie plus petite et une appli (Health Car) qui permet de faire l'état de son moteur à partir d'un fichier audio (sorte de Shazam du moteur). Les candidats avaient 3 mn pour pitcher. 

Et tout cela s'est passé sur l'espace de la Tech Academy qui a été mon bureau toute la semaine.

Meet4Hydrogen à Nancy : le succès au bout de la persévérance

J'ai animé les 24 et 25 septembre un événement à Nancy sur le thème de l'hydrogène et des ressources du sous-sol. Une belle manifestation qui a été saluée pour la qualité de son programme et des intervenants. 

Un compliment qui me va au droit au coeur, car je m'y suis particulièrement impliqué. Accessoirement, les visiteurs ont apprécié aussi la qualité de l'animation, qui se caractérise par une préparation solide et une pointe d'humour.

Mais, revenons en à l'essentiel. J'ai été sollicité sur ce projet en mars dernier. je me trouvais alors à Marseille pour un autre événement dédié à l'hydrogène (avec un focus sur le maritime et l'aérien). L'organisateur, Meet and Com, me confie alors travailler sur un autre projet à l'horizon de septembre à Nancy. Il me demande mon avis sur la thématique. 

Le choix doit se faire entre une conférence dédiée uniquement à l'hydrogène naturel (la Lorraine a beaucoup fait parler d'elle, suite à des travaux menés par des chercheurs du CNRS, qui ont découvert une concentration en hydrogène dans l'eau des champs miniers), ou sur une thématique plus élargie (ressources du sous-sol, dont l'hydrogène blanc). Sans hésiter, je me prononce pour la seconde option. 

Ce choix, soutenu par la région Grand Est, sera le bon.

A première vue, il n'est pas évident de parler à la fois d'hydrogène, d'hélium, de géothermie et de lithium. Mais, l'événement me paraît aller dans le sens de l'histoire. On voit bien que l'appétit de Trump pour le Groenland et l'Ukraine est alimenté par la présence de métaux stratégiques. je vois tout de suite qui je peux solliciter, le grand spécialiste de la géopolitique de l'hydrogène et bon connaisseur du Groenland, Mikaa Blugeon-Mered. J'entrevois la possibilité de débuter la conférence par une table ronde sur la souveraineté énergétique de haut niveau.

A partir de là, une course contre la montre va s'engager. Il faut très vite sortir un programme. Le problème est que j'ai d'autres obligations, dont des conférences à préparer et animer. Pour autant, je commence à réfléchir. 

Grâce aux contacts fournis par les partenaires à Nancy (Destination Nancy, Lorr'Up),  je vois aussi l'opportunité de planifier une session sur les projets locaux. En Lorraine, une centrale à charbon se reconvertit dans l'hydrogène et une chaire (Reisol) vient d'être montée sur les ressources du sous-sol. L'implication du pôle Véhicule du Futur (qui anime un club de l'hydrogène dans le Grand Est) et de Natran (l'opérateur gazier qui prévoit des canalisations pour le transport d'hydrogène au sein de la Grande Région) va aussi déboucher sur une session consacrée aux projets transfrontaliers. 

L'animation en juillet des JH2T (Journées Hydrogène dans les territoires) à Lyon, le grand rendez-vous annuel de la filière, me permet de faire des rencontres. J'en profite pour faire la connaissance d'un vice-président de la région Grand Est, François Werner, qui est à l'origine en fait du projet et me confie son souhait d'organiser un événement marquant. Je mets ensuite à profit mon carnet d'adresses pour nourrir le programme, en essayant de coller à l'actualité. 

L'été va être studieux, avec des points hebdo qui vont se poursuivre. Grâce à une équipe resserrée et motivée, on avance vite sur le programme. En revanche, la participation est plus timide. Il faut quand même expliquer que le moral de la filière hydrogène est au plus bas avec une stratégie nationale révisée qui réduit ses ambitions et un secteur de la mobilité dévasté par le retrait de Stellantis. Pour autant, le travail continue. Les posts se multiplient sur LinkedIn pour mettre en avant la qualité des intervenants. Et la dynamique s'enclenche.

L'événement est soutenu par l'association France Hydrogène, dont le Président délivrera une allocution sous forme de message vidéo, et j'obtiens de faire intervenir le CEO de Hy24, le plus grand fonds d'investissement du monde dans l'hydrogène. Ce sera finalement en vidéo, mais avec des propos qui vont marquer. 

Ensuite, je m'aperçois lors de ma préparation que les acteurs sollicités ont tous des annonces à faire (levées de fonds, contrats). Par exemple, Hopium prévoit d'annoncer l'identité de son premier client. L'énergéticien Verso Energy, que j'avais invité par que je le jugeais pertinent sur la thématique pressentie, va décrocher juste avant l'événement un gros contrat transfrontalier.

Le jour J, le public était au rendez-vous et nous avons eu une première journée d'une rare densité, avec la souveraineté énergétique, l'hydrogène naturel et les projets transfrontaliers comme marqueurs. L'événement a même accueilli une délégation japonaise, de passage pour en savoir plus sur la stratégie hydrogène de la région. Et nous avons tenu en haleine les participants jusqu'au bout. L'intérêt n'a pas faibli, pas plus le lendemain sur des thématiques plus classiques (mobilité, stations, industrie). Et le final a été de haut niveau, avec des exposés assez remarquables sur la géothermie et la chaîne de valeur du lithium. La France a de l'or sous les pieds, et pas que de l'or blanc (hydrogène naturel). 

Pourquoi je vous raconte tout cela ? C'est pour expliquer que je ne suis pas un simple animateur. J'ai la capacité de jouer un rôle de catalyseur, de facilitateur. L'autre enseignement est que, quand on a une grande idée, et j'ai vraiment adhéré à ce concept, il faut se battre pour. J'ai beaucoup donné de ma personne, en incitant à poursuivre les efforts, alors que pouvait se poser la question d'un report, en raison d'un calendrier toujours plus encombré de manifestations sur l'hydrogène. L'équipe d'organisation y a cru. Et l'article sur une pleine page de l'Est Républicain a été la récompense.

C'est d'une fierté que d'avoir porté en partie un événement qui va connaître une suite.  

L'art de dynamiser les conférences scientifiques (et avec au passage une première mondiale)

Heureux d'avoir animé ce matin la présentation du projet de batterie ibis (Intelligent Battery Integrated System) avec Stellantis, Saft et le CNRS sur le campus de Paris Saclay. Il y a deux ans, j'étais là pour le coup d'envoi de ce projet. 

Retour donc à CentraleSupélec, en compagnie de la crème de la recherche (dont l'ancienne ministre Sylvie Retailleau et Anne Laliron, la patronne monde de la recherche chez Stellantis), de représentants de ministères (recherche et écologie) et du député Paul Midy.  

Mon travail a été de fluidifier les échanges et de rendre l'événement plus accessible, afin de bien faire comprendre les apports de cette belle coopération scientifique.

Retour à l'enseignement pour partager mon expérience dans le transport et l'énergie

je suis ravi de retourner à l'école d'ingénieurs ECE Paris où j'avais déjà eu l'occasion de donner des cours dans le domaine de l'électronique embarquée appliquée à l'automobile, il y a quelques années. 

Cette fois, je vais participer à un cycle sur l'énergie et l'environnement. Mon rôle, dans un premier temps, sera de traiter le véhicule électrique. 

Pour adresser ce thème, je vais donc à la fois retracer l'historique, évoquer la stratégie des constructeurs, aborder la réglementation et l'impact sur la filière, parler de la Chine et bien sûr compléter par des cours sur la recharge et la mobilité sous forme de service, avant de terminer par la compétition en mode électrique. 

Ainsi donc, c'est une approche en mode 360 dont vont bénéficier les élèves. Cet éclairage sera sans doute utile pour mieux appréhender cet univers et aller au-delà du seul bagage technique. Et j'en profiterai pour évoquer des anecdotes à partir de mon vécu.

je me suis beaucoup investi ces dernières années dans l'énergie, en particulier dans l'hydrogène (mais pas que). Cela me donne donc une certaine légitimité à donner des cours sur les énergies alternatives en général, avec une approche globale des problématiques dans le transport. 

Si cela vous intéresse, je reste aussi très affûté sur les questions liées à la connectivité et les aides à la conduite. 

Au rendez-vous des 50 ans d'Equip Auto

Je suis heureux de m'associer au salon Equip Auto, qui aura lieu du 14 au 18 octobre à Paris, à la porte de Versailles. Une édition particulière, car elle marquera le 50ème anniversaire de ce grand rendez-vous de l'après-vente automobile.

je collabore avec ce salon depuis l'édition 2001. Mon rôle, durant toute ces années, a été d'accompagner les organisateurs sur l'évolution dans les technologies, qu'il s'agisse de la connectivité, des aides à la conduite ou des énergies. Et justement, c'est ce qu'on me demande pour cette édition 2025. Je vais en effet prendre en charge les conférences de la Tech Academy. 

Dans le hall 7.1, Equip Auto va à la fois accueillir un pôle dédié à la Tech et un autre consacré aux énergies. Et je serai là pour superviser 12 rendez-vous. 

Sur la Tech, je vais animer des conférences sur la coopération amont-aval pour faire face à la concurrence asiatique ; le vitrage connecté et intelligent ; l'impact des aides à la conduite (ADAS) sur les réparateurs ; l'ultra-connectivité ; les véhicules de nouvelle génération (SDV, IA, mises à jour OTA) ; l'électronique de puissance ; la réparabilité des batteries ; le droit d'accès au véhicule connecté et la cybersécurité ; et enfin les constructeurs chinois et l'après-vente. 

Les contenus ont été établis en liaison avec la SIA, la FIEV et France Auto Tech, mais j'ai joué un rôle aussi (pour la recherche d'interlocuteurs et la définition de ces conférences).

Sur les énergies, il sera question du mix énergétique (biocarburants, hybride, gaz) ; de l'hydrogène et de la mobilité électrique.

Un programme qui permet aux professionnels de l'automobile de s'informer sur ce qui va arriver demain dans les véhicules et préparer leur entretien. 

Journées Hydrogène dans les Territoires : une animation en classe VIP

J'ai été choisi pour animer les JH2T (Journées Hydrogène dans les Territoires) qui se sont déroulées les 1 et 2 juillet à Lyon, à l'initiative de la région Auvergne Rhône-Alpes et de France Hydrogène. Plus de 600 personnes y ont assisté. 

Ces Journées sont le rendez-vous traditionnel de la filière, avec un programme reflétant les enjeux du moment.

Certes, j'avais manifesté mon envie d'animer cet événement, d'une part parce que je connais bien la stratégie régionale* et parce que j'adore la ville. Mais le choix s'est fait suite à un appel d'offres. Les organisateurs voulaient un animateur connaissant bien le domaine, solide, et capable de bien cadrer les tables rondes, tout en respectant le timing.  

Ce dernier point suscite toujours l'étonnement, car je finis toujours à l'heure, même quand on commence en retard. Mais c'est bien pour la prestation en général que j'ai reçu les félicitations du jury. "Avec un animateur comme Laurent Meillaud, ça ne pouvait être qu'une réussite", a écrit sur LinkedIn l'un des membres en charge de l'événement à la région. 

Les échanges ont été fluides, efficaces. Pas de discours lénifiant. Au cours des semaines et surtout les jours qui ont précédé l'événement, j'ai calé les prises de parole et rédigé les déroulés. Il a fallu jongler avec des changements de dernière minute et s'adapter en live pour que la fin d'une séquence coïncide exactement avec l'arrivée d'élus de plusieurs régions, dont le Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke (pour une séance de signatures autour d'un projet marquant de corridor.) Il se trouve que je l'avais déjà pratiqué il y a quelques années, lors d'une conférence avec Bertrand Piccard, également sur la thématique hydrogène. 

Et le hasard a fait que j'ai animé aussi à Lyon en cloture l'échange avec l'aventurier et pilote Raphaël Dinelli, qui sera justement le coéquipier de Bertrand Piccard dans le cadre du défi Climate Impulse (un tour du monde sans escale à bord d'un avion à hydrogène liquide. Mon rôle était de rendre ce rendez-vous encore plus captivant. Mission accomplie, grâce à un travail préparatoire où j'ai gagné la confiance de l'intervenant.

Lors de cette édition 2025 des JH2T, j'ai dynamisé une remise de prix (tout en supportant la canicule dans le cadre somptueux du Palais de la Bourse), j'ai fait des propositions pour muscler la table ronde finale et j'ai même fourni un montage vidéo (l'inauguration d'une station d'hydrogène) qui a été diffusé dans la plénière d'ouverture.

Tout cela pour dire que je fournis bien plus qu'une simple prestation d'animation. 

*En tant que journaliste, j'étais là lors du lancement du plan ZEV (Zero Emission Valley)

Un lancement pour l'histoire, en marge des 24 H du Mans

Ce mardi 10 juin, j'ai animé le reveal d'un avion à hydrogène, en marge des 24 Heures du Mans. Une semaine avant le salon du Bourget, le Dragonfly de BSA (Blue Spirit Aero) a été dévoilé en première mondiale. Une opération réalisée sur le tarmac de l'aéroport, juste en face du mythique circuit des 24 Heures. 

Pourquoi un tel choix ? Il se trouve que l'automobile et l'aéronautique font bon ménage au Mans. 

Le point commun, c’est aussi l’hydrogène. Et il se trouve qu'Olivier Savin, le fondateur de Blue Spirit Aero, a participé en tant que grand témoin, au forum hydrogène du Mans, rebaptisé depuis LMH2, Le Mans Hydrogène. C’était en 2023. Et je suis heureux d’avoir pu initier une connexion avec l’écosystème du Mans, car c'est moi qui l'avais proposé à l'époque.