vendredi 21 juillet 2023

Un facilitateur pour les conférences techniques

A la demande de Stellantis France, j'ai été sollicité pour animer la présentation sur le campus de Saclay d'un projet innovant de batterie made in France. C'était ce jeudi 20 juillet. Il s'agissait de faciliter les échanges avec trois experts (CNRS, Stellantis et Saft) et de faire en sorte que tout soit fluide et compréhensible pour l'auditoire. C'est ce que je sais faire le mieux. 

Après un appel aux trois experts concernés et une répétition la veille avec eux, suivie par des échanges informels, une confiance s'est installée. Et cela s'est senti le jour J, avec des interventions qui ont été agréables à entendre et claires. On n'était pas dans le professeur Nimbus. Pour autant, la conférence est restée technique et scientifique. 

Dans le public, il y avait de chercheurs, des membres du CNRS et des représentants à bon niveau de Saft et Stellantis, sans oublier des journalistes. 

Ce n'est pas très surprenant que l'on fasse appel à moi pour ce genre d'exercice. Ma façon d'animer, qui associe rigueur, compétence sur les sujets et humour léger, est appréciée. Et le groupe qu'est Stellantis m'a déjà vu à l'oeuvre plusieurs fois. J'ai apprécié d'ailleurs de revoir des connaissances, qui ont occupé des postes clés et ont contribué à faire de ce constructeur une Tech company. 

Mais pour réussir ce type de prestation, il faut aussi être respecté et surtout crédible. Face à des chercheurs, il faut montrer qu'on comprend le sujet. Le vernis technique est donc important.

Pour en savoir plus sur la batterie, qui est vraiment en rupture et plus innovante que ce que propose Tesla, voici mon article sur Autonews. 

lundi 10 juillet 2023

Retour sur les RIVE d'Alès : le show des énergies

La semaine dernière, j'étais à Alès pour les RIVE (Rencontres Internationales des Voitures Ecologiques). Un événement qui est sans doute le seul en France à mettre sur un pied d'égalité les différentes énergies, alors que l'on ne parle partout ailleurs que de la mobilité électrique.

J'ai d'abord suivi comme journaliste les RIVE, à partir de 2013, avant d'être sollicité depuis 2017 pour les animer (à Alès les années impaires, à Paris les années paires). 

C'est un vrai plaisir que de modérer les échanges dans le cadre de cet événement. On y croise des ministres, des députés (français ou européens), des sénateurs, des élus (ville, département ou région), des industriels et des acteurs de l'énergie. 

Cette année, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a pris la parole. C'était sous forme de vidéo, certes, mais ce n'est pas tous les jours qu'on a des intervenants de ce calibre. 

Parmi les sujets chauds, on a parlé des ZFE-m et du rôle des collectivités (celles qui font l'effort d'implanter des infrastructures de recharge et d'investir dans les transports en commun décarbonés). Il a aussi été question de mix énergétique (bio-éthanol, gaz, électrique, hydrogène). Et pour la première fois, il y a eu un Village H2 (sous les auspices de la région Occitanie), ce qui témoigne de la montée en puissance de ce type d'énergie. 

Toujours à propos d'hydrogène, on relevait la présence du bus H2 de Caetano (Toyota), du Master H2-Tech d'Hyvia (Renault), du bolide Mission H24 (GreenGT et l'ACO) et même d'une 2CV avec moteur à hydrogène. 

Mais encore une fois, toutes les énergies sont représentées aux RIVE. Et cette année, le véhicule le plus couru pour des démos en piste sur le circuit d'Alès était une Aston Martin Vantage convertie à l'E85 par Biomotors.