Elle a pris un cachet tout particulier, en raison de la date, du profil des intervenants et surtout du lieu. L'événement se déroulait en effet au Cercle de l'Union Interalliée, un club très chic à Paris et chargé d'histoire.
Contacté en juillet dernier par une vieille connaissance, Guy Maugis, ex-Président de Bosch France et Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Allemande, j'ai tout de suite dit oui. A l'époque, on ne pouvait pas savoir que la date allait si bien tomber.
Le 30 janvier a été marqué par le début d'un dialogue stratégique entre la Commission Européenne et l'industrie automobile. Et l'un de nos intervenants y était le matin même. Juste avant, trois ministres français avaient signé une lettre ouverte dans Les Echos enjoignant Ursula von der Leyen à renoncer aux amendes qui menacent les constructeurs européens. Et on a appris au même moment un scandale de corruption frappant des ONG, rémunérées par la Commission de Bruxelles pour influencer les décideurs sur le Pacte Vert porté par Frans Timmermans (l'ex Vice-Président de la Commission). C'est ce fameux texte qui a conduit à la pensée unique de la voiture électrique.
Ajoutez à cela les premières déclarations de Trump qui s'en prend à la voiture électrique, et vous obtenez les ingrédients d'une vraie série sur Netflix.
La soirée, placée sous le signe de la coopération franco-allemande et co-organisée par le CEFA et la CFACI, a été un succès en raison d'un plateau prestigieux. En introduction, nous avons eu un message en vidéo de l'eurodéputé Pascal Canfin. En plateau, nos invités étaient Marc Mortureux, Directeur Général de la PFA - Plateforme automobile ; le Dr. Frank Niederländer, Vice-Président des Affaires européennes chez BMW Group ; Laurent Favre, Directeur Général d'OPmobility ; et François Roudier, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale des Constructeurs d’Automobiles (OICA).
Et en cours de soirée, j'ai fait intervenir Valérie Bouillon-Delporte, Directrice Exécutive du Clean Hydrogen Partnership, pour expliquer comment l’hydrogène apporte une brique technologique pour la décarbonation, bien au-delà de l’industrie automobile. C'était aussi la touche féminine de la soirée.
Grâce à une préparation solide en amont, la conférence a été bien amenée et a permis d'avoir des échanges sans langue de bois. Et le timing a été tenu.
Il ressort clairement que la nécessité d’atteindre les objectifs CO₂ doit être combinée avec une plus grande ouverture par rapport aux technologies in fine adoptées par les consommateurs et non pas par les autorités ; la politique devrait également considérer des solutions de réduction des émissions pour le parc automobile installé.
Mon animation a été très appréciée. Et j'ai eu droit à un compliment de Laurent Favre d'OPmobility, qui est également le Président du Club Economique franco-allemand. Il se trouve que, le lendemain, il a signé un post sur LinkedIn en lien avec la soirée, et m'a cité aux côtés des autres intervenants. C'était vraiment un moment d'exception.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire