je passe sur France Info, cet après-midi à 15h10. On m'interrogera sur l'exposition de Renault par rapport à la situation en Russie et les impacts du conflit par rapport à l'Ukraine, où des sous traitants ne peuvent plus livrer des composants aux constructeurs.
Un problème de plus qui s'ajoute à la flambée des prix des matières premières et à la pénurie de semi conducteurs.
En clair, ça se complique de plus en plus pour l'industrie automobile et pas que pour Renault.
Le 8 juin prochain, la métropole du Mans organisera une nouvelle édition de son Symposium Hydrogène. La première avait eu lieu en 2019. La particularité de cet événement est de se dérouler la même semaine que les 24 h du Mans. Et ce sera donc le cas cette année, l'épreuve d'endurance étant prévue les 11 et 12 juin.
Comme vous le savez sans doute, l'Automobile Club de l'Ouest souhaite introduire une catégorie hydrogène en 2025. Un prototype, Mission H24, a été élaboré avec GreenGT pour valider sur un plan technique les spécifications. L'ACO exploite par ailleurs une station de distribution, face au mythique circuit de la Sarthe.
De son côté, la métropole du Mans a fait l'acquisition d'un bus et souhaite se doter de bennes à ordures. Le territoire dispose par ailleurs d'acteurs actifs dans la production (Qairos, à base de chanvre) et la mobilité (Powidian Mobility qui va lancer des utilitaires). Il faut aussi prendre en compte la région Pays de la Loire, qui a une stratégie ambitieuse en matière d'hydrogène.
Avec 400 personnes présentes à la dernière édition, le Symposium Hydrogène du Mans a un retentissement national. L'événement aura lieu au Parc des Expositions, près du circuit des 24 Heures. Le programme, en cours d'élaboration, abordera le rôle des collectivités locales, celui de la recherche et fera le point sur les applications de l'hydrogène dans les territoires (utilitaires, bus, camions, tracteurs, bateaux). Comme d'habitude, une session sera dédiée à la compétition automobile H2.
Je suis ravi d'animer ce symposium de haute tenue.
Il y a deux choses que j'exècre : les blogs qui recopient des articles qu'ils n'ont pas compris (un peu comme ceux qui partagent sur Facebook des contenus qu'ils n'ont pas lu) et les pseudo-experts qui signent des tribunes où ils racontent n'importe quoi.
Quand j'écris un article, je pratique ce qu'on m'a appris en école de journalisme : croiser les sources (en remontant à l'origine) et vérifier les infos. Et après, j'applique l'expertise qui est la mienne et qui n'est pas usurpée quand on s'intéresse depuis 30 ans à la technologie.
je suis très satisfait de pouvoir avoir le luxe de signer, chaque semaine, des analyses de fond sur le site Autonews.fr, qui appartient au groupe Horyzon (il détient le magazine Auto-Moto).
J'ai en effet carte blanche pour présenter les acteurs qui vont transformer la mobilité. Oui, il m'arrive de parler de GAFA (comme Google, qui fait pas mal de choses dans la conduite autonome et les services connectés, ou Amazon), de géants américains comme Microsoft ou Qualcomm, et aussi de leaders chinois de la tech (Baidu, Alibaba, Foxconn, Huawei, Xiaomi...) mais pas que. J'essaie de montrer comment les acteurs classiques de l'automobile (Renault, Stellantis, Mercedes, Toyota, Volkswagen, Volvo) essaient de s'adapter en se renforçant dans les logiciels et la voiture connectée.
Je dois être l'un des seuls aussi à écrire sur les équipementiers (Bosch, Brembo, Faurecia, MobileEye, TomTom), dont le savoir-faire est méconnu, et sur des start-ups (Heex Technologies) et des PME françaises (Easymile, Gaussin, Munic, Navya, Nexyad). Les plus innovants ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
je profite aussi de cette chronique pour démonter des mythes comme la soi-disante supériorité de Tesla (ou pire encore d'Apple) en matière de conduite autonome, ou encore la voiture volante qui me paraît être un gadget pour milliardaires.
Les articles ne sont pas rédigés en 5 mn à partir d'un copié-collé des trois premières lignes d'une recherche sur Google. Ils sont écrits de façon à présenter une vision globale, avec des faits, des chiffres et quand cela est possible du verbatim. Bref, il y a du fond et du sens. Des notions qui se perdent de nos jours.
Vous pouvez lire mes articles en suivant ce lien ou en parcourant l'onglet Tech sur le site.
Il ne suffit pas de monter un blog sur l'hydrogène et d'écrire des articles sur le sujet pour devenir un spécialiste. Cela prend des années. En ce qui me concerne, cela fait 20 ans que je m'intéresse à ce thème.
J'avais commencé à en parler dans le cadre de mon ouvrage Demain l'Automobile, rédigé en l'an 2000 avec Alain Schneider. J'avais aussi évoqué l'apport de l'hydrogène dans le transport à travers les deux livres signés par Eric de Riedmatten sur les avancées scientifiques pour le futur : "XXIe siècle : Les innovations qui vont changer notre vie" en 2005 et "Les 50 innovations qui vont changer notre vie d'ici 2050" en 2013.
J'ai aussi co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007, "Hydrogène : le carburant de demain ?" avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault.
C'est à partir de 2015 que j'ai vraiment commencé à me pencher au quotidien sur le sujet, en démarrant le blog Hydrogen Today, initié par Symbio et Seiya Consulting. Le site est lu par tout l'écosystème de l'hydrogène en France et fait figure de référence.
Depuis 2016, je collabore aussi à l'association France Hydrogène (ex-AFHYPAC), pour qui j'assure la rédaction de la newsletter mensuelle. Autant dire que j'ai pu mesurer l'évolution du secteur. Il ne se passe pas un seul jour sans l'annonce de projets de déploiement ou de partenariats.
Plus récemment, en 2018, l'Agence Economique Régionale de Bourgogne-Franche-Comté m'a confié l'animation d'un blog (Energhy Flash) pour valoriser l'expertise locale et les projets liés à l'hydrogène sur le territoire.
En cumul, tout cela représente près de 3 000 articles.
L'expertise que j'ai pu acquérir, non seulement dans le transport routier (vélo, automobile, bus, camions) mais également dans le maritime, l'aérien et le stationnaire, sans parler des projets liés à la génération et au stockage d'énergie, se double d'un réseau solide. Savoir de quoi on parle c'est bien. Avoir accès en plus aux acteurs et avoir une relation privilégiée, c'est encore mieux.
je précise que je fais partie du jury des Hydrogénies (les Trophées de l'Hydrogène).
Tout ceci me vaut aujourd'hui d'être régulièrement sollicité pour animer des événements sur le thème de l'hydrogène. je l'ai fait parfois pour France Hydrogène. je suis aujourd'hui impliqué notamment dans deux rendez-vous qui ont gagné leurs lettres de noblesse : le Symposium Hydrogène du Mans (dont la prochaine édition est le 8 juin pendant la semaine des 24 Heures du Mans), et le forum Hydrogen Business for Climate (qui aura lieu les 8 et 9 novembre à Montbéliard).