La semaine dernière, j'étais à Alès pour les RIVE (Rencontres Internationales des Voitures Ecologiques). Un événement qui est sans doute le seul en France à mettre sur un pied d'égalité les différentes énergies, alors que l'on ne parle partout ailleurs que de la mobilité électrique.
J'ai d'abord suivi comme journaliste les RIVE, à partir de 2013, avant d'être sollicité depuis 2017 pour les animer (à Alès les années impaires, à Paris les années paires).
C'est un vrai plaisir que de modérer les échanges dans le cadre de cet événement. On y croise des ministres, des députés (français ou européens), des sénateurs, des élus (ville, département ou région), des industriels et des acteurs de l'énergie.
Cette année, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, a pris la parole. C'était sous forme de vidéo, certes, mais ce n'est pas tous les jours qu'on a des intervenants de ce calibre.
Parmi les sujets chauds, on a parlé des ZFE-m et du rôle des collectivités (celles qui font l'effort d'implanter des infrastructures de recharge et d'investir dans les transports en commun décarbonés). Il a aussi été question de mix énergétique (bio-éthanol, gaz, électrique, hydrogène). Et pour la première fois, il y a eu un Village H2 (sous les auspices de la région Occitanie), ce qui témoigne de la montée en puissance de ce type d'énergie.
Toujours à propos d'hydrogène, on relevait la présence du bus H2 de Caetano (Toyota), du Master H2-Tech d'Hyvia (Renault), du bolide Mission H24 (GreenGT et l'ACO) et même d'une 2CV avec moteur à hydrogène.
Mais encore une fois, toutes les énergies sont représentées aux RIVE. Et cette année, le véhicule le plus couru pour des démos en piste sur le circuit d'Alès était une Aston Martin Vantage convertie à l'E85 par Biomotors.
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