mardi 14 janvier 2025

Comment améliorer et sauver une table ronde : mon expérience en tant qu'animateur

Dans le cadre des tables rondes que je suis amené à animer, il y a plusieurs cas de figure. 

Le plus simple est celui qui se présente la plupart du temps : l'organisateur a tout bouclé en amont, j'ai juste à appeler les intervenants qui sont déjà briefés (et qui parfois ont transmis leurs éléments de langage). C'est aussi celui où l'animateur d'expérience apporte le moins de plus value.

Il y a un autre cas de figure que j'apprécie plus : celui où on me demande si j'ai des suggestions d'intervenants pour étoffer la conférence. je peux alors suggérer des noms et même faire jouer mon réseau pour convaincre des experts de venir. Parfois, à l'issue des échanges préliminaires, il m'arrive de faire comprendre aux organisateurs qu'on est un peu juste au niveau du contenu et qu'il serait bien d'ajouter au moins un, voire deux orateurs de plus. Et quand je l'ai fait, cela a vraiment permis de réhausser le niveau et de "doper" l'événement. 

Et puis, il y a le cas de figure où l'un des intervenants, et tant qu'à faire celui qui est le plus connu ou le plus compétent, se décommande. Et là, la table ronde est en péril. Il existe pourtant des solutions, dont la visio (avec les aléas de la connexion). Pendant le covid, il m'est arrivé de gérer pas mal de webinaires et certaines habitudes sont restées.

Pour l'avoir déjà pratiquée, l'alternative plus sûre de la vidéo enregistrée en amont est très pratique. Certes, on perd l'interactivité. Mais, au moins, l'orateur que vous aviez annoncé est bien au rendez-vous. Soit c'est lui qui envoie une vidéo (mais il faut préciser ce qu'on attend de lui), soit il est interviewé. Dans ce dernier cas, il est possible éventuellement de découper l'entretien et de s'en servir pour marquer les différentes parties de la discussion et faire réagir à chaque fois les autres.

Il m'est arrivé une fois, lors d'un événement de haut niveau, de prévoir l'enregistrement d'une séquence vidéo (c'était ma préconisation), car l'intervenante n'était pas sûre d'être disponible. Et sa prise de parole était essentielle. Finalement, la table ronde a bien eu lieu en sa présence, mais la vidéo a pu être utilisée pour les réseaux sociaux.

Le teaser vidéo, quand on peut en enregistrer un avec des intervenants (pour peu qu'on les connaisse déjà et qu'on soit amené à les croiser avant le jour J) est aussi le moyen de faire de la com' en amont sur les réseaux sociaux.

Par contre, attention avec l'audio (intervenant qui se connecte par téléphone), celui ou celle qui est au bout du fil est alors moins facile à gérer que celui qui, sur son écran, voit ce qu'il se passe.  

Par expérience, je sais que tout peut arriver (retard, problème de transport...). Et quand on a déjà fait face à des situations disons un peu hors normes (une fois, j'ai animé un événement qui a été perturbé par l'expulsion à proximité d'un camp de migrants, et j'étais informé en temps réel de la progression de l'intervenant principal que quelqu'un avait été chercher en scooter), on sait qu'il existe toujours des solutions. 

Mais avant tout, c'est la qualité de la préparation qui fera la différence. 

jeudi 9 janvier 2025

Une conférence de haut niveau sur la décarbonation de l'automobile

Le jeudi 30 janvier, j'aurai le plaisir d'animer un débat de prestige à l'initiative du Club Economique Franco-Allemand de Paris (CEFA et la AHK Frankreich) et de la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie (CFACI). 

Le thème est le suivant : « Interdiction des moteurs thermiques en 2035 : un objectif tenable pour la filière automobile ? »

Alors que les ventes de voitures électrique ralentissent, notamment en Europe, et qu'un dialogue s'instaure ce mois-ci entre la Commission et l'industrie automobile, cette conférence ne pouvait pas mieux tomber. 

Et le panel est à la hauteur de l'événement :

Pascal Canfin (Eurodéputé Renaissance)

Marc Mortureux (Directeur Général de la PFA - Plateforme automobile)

Dr. Frank Niederländer (Membre du directoire BMW Group)

Laurent Favre (Directeur Général d’OPmobility)

François Roudier (Secrétaire Générale de l’OICA)

La soirée sera l'occasion d'évoquer les impacts pour la filière du passage à l'électrique (investissements, enjeux sociaux chez les sous-traitants), ainsi que les craintes liées à l'application des normes CAFE (amendes, achat de crédits CO2). Il sera également question des solutions alternatives comme les e-fuels et l'hydrogène

Plus d'informations dans ce post sur LinkedIn

Le souhait des organisateurs était d'avoir un animateur qui allie l'expérience des rendez-vous de haut niveau et une parfaite connaissance du domaine. N'hésitez pas à me consulter pour des événements similaires.