Ceux qui me suivent sur LinkedIn, un réseau où je suis très actif, peuvent avoir l'impression que je ne m'intéresse qu'à l'hydrogène. Il est vrai que c'est un thème qui m'occupe beaucoup....
J'écris sur le sujet pour le blog Hydrogen Today et je réalise la newsletter mensuelle de France Hydrogène. Par ailleurs, j'anime des événements en lien avec cette forme d'électrification (symposium H2 du Mans, colloque H2 au Centre, Hydrogen Business for Climate).
La fréquence de mes posts sur le sujet ne fait que refléter la montée en puissance de l'hydrogène, qui se développe partout dans le monde et pour divers usages (n'en déplaise à ceux qui sont contre ou n'y croient pas). Pour autant, je ne suis pas un militant (contrairement à ceux qui animent des sites sur le véhicule électrique). Et surtout, j'ai d'autres domaines d'expertise.
Quand on est journaliste automobile depuis plus de 30 ans, on connaît déjà ce secteur de l'industrie (ce qui n'est pas le cas de la plupart de ceux qui écrivent sur des sites high-tech ou sur la voiture électrique par exemple). Et on totalise des milliers d'articles ou de reportages sur les énergies alternatives, la mobilité partagée, ou encore la connectivité.
Pour faire simple, je connais très bien l'univers du véhicule connecté et automatisé (que je suis depuis 25 ans*). Les pionniers qui ont travaillé sur ce sujet, et sont pour certains encore en poste dans la cartographie notamment, mais aussi chez les constructeurs, peuvent en témoigner. Je connais plutôt pas mal celui de l'électromobilité (j'ai fait la newsletter de l'Avere France à une époque et je travaille sur Electric Road). Dans ces différents domaines, j'ai testé de nombreux véhicules pendant toutes ces années et croisé de nombreux acteurs de l'écosystème. Et c'est encore le cas.
Mon blog Voiture du Futur a été pendant une bonne dizaine d'années une source de référence et même d'inspiration. Auparavant, il y a eu les livres que j'ai pu rédiger (ah, le Guide de la voiture intelligente, ou encore Demain l'automobile...).
Le fait d'animer des événements en lien avec l'énergie et la mobilité, nationaux ou internationaux, m'a permis non seulement d'acquérir de solides connaissances dans les univers technologiques de l'automobile, mais aussi d'élargir mes horizons. Au-delà de l'auto, j'ai été amené à m'ouvrir au bus, au camion, aux engins de chantier, le train, le bateau et l'avion. Ces univers sont impactés aussi par l'électronique, la communication et bien sûr la transition énergétique.
J'ai adoré par exemple animer au Bourget ou à Toulouse des conférences sur les liaisons entre l'automobile et l'aéronautique.
Quant à l'énergie, je ne pense pas qu'il y ait une solution unique (pas plus l'hydrogène que l'électrique à batterie, même si les deux sont complémentaires et vont se développer). C'est la raison pour laquelle j'apprécie beaucoup par exemple d'animer les RIVE (Rencontres Internationales des Véhicules Ecologiques), un événement qui reste neutre sur le plan technologique. On y parle aussi bien de bio-éthanol que de GPL, de bio-GV, d'électrique et même d'hydrogène.
Tout cela pour dire que je maîtrise bon nombre de sujets autour des thématiques énergie et mobilité. D'ailleurs, c'est la première question que l'on me pose dans le public après les tables rondes que j'anime : mais dîtes donc, vous avez l'air de vous y connaître ? Tout est dit.
*Peu de journalistes encore en poste dans l'auto peuvent témoigner du programme Prometheus et de l'essai d'une Mercedes Classe S autonome sur l'autoroute A1 entre Paris et Roissy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire